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Pour moi, la musique, c’est plus qu’un bruit de fond. C’est une bulle, une échappatoire, un moteur. Depuis toujours, elle m’accompagne dans les moments où j’ai besoin de me recentrer, de m’inspirer ou tout simplement d’être bien. Dans mon bain avec une playlist apaisante, en cuisinant avec un petit air entraînant, ou même en dansant l’aspirateur à la main, vous aussi ? La musique est toujours là.


Alors, forcément, quand je me suis lancée dans la photographie, c’était évident : elle allait me suivre aussi dans cet univers. Je ne peux pas imaginer une séance photo sans musique. C’est un peu comme un fil invisible qui relie tout : l’ambiance, les émotions, et surtout, les personnes que je photographie.


Chaque séance photo est différente. Parfois, c’est une séance intime, presque silencieuse, où on cherche à capturer une douceur, une vulnérabilité. Parfois, c’est tout l’inverse : une explosion d’énergie, des rires, des mouvements. Et à chaque fois, la musique est là pour poser le ton.


La musique, c’est universel. Ça détend, ça fait sourire, et ça aide à oublier l’objectif.


Ce que mes clientes ne savent peut-être pas, c’est que la musique m’aide, moi aussi, à me mettre dans ma bulle. Quand je photographie, je suis à 100 % dans l’instant, et la musique m’aide à me connecter encore plus profondément à ce que je fais. Elle me permet de me concentrer, de sentir les émotions, de chercher le bon moment, celui qui raconte une histoire. C’est un peu comme si chaque shooting devenait une chorégraphie invisible, où la musique guide les mouvements, les regards, les petits instants magiques.


Musique et photographie, ce sont deux manières de raconter une histoire, de transmettre une émotion. Une chanson peut vous ramener un souvenir, un moment, une sensation. Une photo peut faire exactement la même chose. Les deux se complètent parfaitement : la musique inspire, et la photo immortalise. Alors, si vous venez me voir pour une séance photo, attendez-vous à entendre un peu de tout. Peut-être une balade douce, peut-être un hit pop qui vous donnera envie de danser. Et si vous avez une chanson préférée, celle qui vous fait du bien ou qui vous représente, dites-le-moi ! Ce sera notre fil conducteur, notre petite touche personnelle pour rendre ce moment encore plus spécial.

Photo du rédacteur: So iPhotographySo iPhotography

Bonjour l'authenticité !




Salut ! Je suis certaine que tu t'es déjà retrouvée à scruter des photos de magazines ou à regarder un film en te disant : "Pourquoi est-ce que je ne ressemble pas à cette actrice ?". Allez, avoue-le, tu t’es déjà comparée à ces femmes parfaites (celles qui semblent sortir tout droit d’un magazine, sans une seule ride ou cheveux rebelles).



Et si je te disais qu’il est grand temps de t’affranchir de tout ça ?


Oui, c’est vrai, il est temps de dire adieu aux diktats de la beauté que l’on te sert à longueur de journée à la télé, dans les magazines ou sur Instagram.


Parce que, spoiler alert : la perfection n’existe pas. Et c’est une bonne nouvelle !


Un peu d'histoire...

Dans les années 20 et 30, les photographes d’Hollywood comme George Hurrell nous offraient des portraits de stars avec des visages aussi lisses que des marbres. La peau pâle, le maquillage impeccablement posé et, bien sûr, une taille de guêpe. C’était l’époque de la perfection figée. Tout devait être parfait : des jambes interminables, des sourires éclatants, et un regard qui disait "Je suis jolie, je le sais, et tu devrais en être convaincue aussi". Parce que, oui, la beauté à cette époque, c’était souvent une question de normes sociales et d’un idéal qui ne ressemblait en rien à la réalité de la plupart des femmes.


Tu te souviens des magazines de mode où les mannequins étaient toutes grandes, fines, et blonde platine ? Eh bien, cette image-là, a longtemps été considérée comme le modèle absolu de beauté.


Un peu trop lisse, non ? Mais ça, c’était avant.


Puis, les années 60 et 70 arrivent. Boum badaboum ! Le féminisme explose, et avec lui, une remise en question totale de cette vision caricaturale de la beauté. C’est là que des photographes comme Diane Arbus commencent à capturer des femmes avec des corps "non conformes", des visages sans retouches et des regards pleins d’histoire. Ces images brisent les codes et disent à tout le monde : "Eh, et si la vraie beauté, c’était celle qui est vraiment, sans filtre, sans artifice ?".

Alors, évidemment, la révolution de la beauté authentique commence à se dessiner. Mais l’histoire n’est pas finie… En fait, elle ne fait que commencer.


Dans les années 2000, avec l’essor des réseaux sociaux et des mouvements comme le "bodypositivity", une vraie révolution prend forme. Là, les mannequins ne sont plus toutes blondes et minces (enfin !). La diversité devient le maître-mot. Les marques commencent à montrer des femmes de toutes tailles, de toutes origines, de toutes morphologies, et c’est là que le vent du changement souffle sur la photographie. Les femmes ne sont plus juste un "stéréotype" à reproduire, elles sont des individus uniques, chacune avec ses propres particularités, ses propres histoires et sa propre beauté.


Aujourd’hui, je suis convaincue qu’il n’y a pas de "beauté idéale" et que tu n’as pas à ressembler à un modèle de magazine pour être sublime. La beauté, c’est avant tout être soi-même, dans toute sa diversité et sa richesse. C’est accepter ses petites imperfections (parce qu’au final, elles nous rendent humaines) et comprendre que ce qui fait briller une personne, ce n’est pas ses traits parfaits, mais plutôt son authenticité. Tu sais, ce sourire qui se forme quand tu es heureuse, ce regard malicieux quand tu es dans ton élément, ou encore cette petite ride qui prouve que tu as vécu des choses et que tu as souri en chemin. C’est ça la vraie beauté !


Quand je photographie une femme, ce n’est pas pour lui dire "regarde, tu dois ressembler à ça". Non, c’est pour capter l’instant où elle se sent elle-même, où son regard brille et où son sourire est sincère. C’est une rencontre, un moment où l’on dépasse la notion de "perfection" et où l’on met en lumière l’authenticité, l’énergie unique qui émane de chaque femme.


Donc, à toutes celles qui croient encore que la beauté doit passer par des standards imposés, je dis : oublie tout ça ! Les femmes que je photographie, c’est toi, c’est nous, avec nos petites imperfections qui font de nous des êtres uniques.


Et tu sais quoi ?


Ça, c’est la beauté qui fait du bien à l’âme. Parce que, spoiler encore : on n’a pas besoin de ressembler à une poupée pour être magnifiques !


En fait, l’idée, c’est qu’à chaque fois qu’on se met devant l’objectif, on devrait se rappeler : "C’est ma vérité qui est belle." La perfection n’est qu’un concept qui a pris un peu trop d’importance.


Oublie les diktats ! Toi, ta beauté, c’est toi, et c’est déjà plus que suffisant.

Il faut savoir que, pendant longtemps, tout ce qui avait plus de deux pattes et bougeait d’un coup pouvait ruiner ma journée. Et là, je ne parle pas seulement des guêpes ou des abeilles qu’on évite par réflexe. Non, non, j’avais la totale : araignées, coccinelles, fourmis, mouches… même les papillons, pourtant censés être les stars poétiques de la nature, me mettaient mal à l’aise. Je vivais sur mes gardes, prête à bondir à la moindre antenne suspecte.


Et puis un jour, j’ai eu envie de comprendre cette peur. De l’affronter, doucement, mais sûrement. C’est là que l’idée un peu bizarre m’est venue : utiliser un appareil photo. Avec la macro-photographie, je pouvais observer ces créatures de près tout en gardant une distance respectable. Et croyez-le ou non, ça a marché.


Petit à petit, j’ai commencé à voir autre chose que ce qui me faisait peur. Les motifs délicats des ailes d’une libellule, la carapace brillante d’une coccinelle, ou même la manière un peu maladroite dont une abeille s’accroche à une fleur. Bon, je ne vais pas vous mentir : je ne suis pas devenue leur meilleure amie. Mais j’ai appris à les tolérer, à les voir autrement, et même à apprécier leur rôle dans l’écosystème. Je me suis surprise à sauver des abeilles et des bourdons coincés quelque part ou fatigués. Moi ! La grande phobique des petites bêtes.


Et c’est là que ça a fait tilt. Je me suis dit : "Si la photographie peut m’aider à changer ma perception de quelque chose qui me terrifie, peut-être qu’elle peut aussi aider à changer la perception que l’on a de soi-même." Parce que, soyons honnêtes, on est souvent nos pires juges. On évite de se regarder, on se focalise sur ce qu’on considère comme des défauts, et on finit par se cacher.


C’est comme ça que j’ai décidé de me spécialiser dans la photographie de femmes. Mon objectif, c’est d’offrir à chaque femme un espace où elle peut se redécouvrir. Où elle peut mettre de côté ses complexes et se dire, même juste pour un instant : "Tiens, je suis pas mal, en fait".


Je ne suis pas là pour effacer les "imperfections", mais pour capturer tout ce qui fait votre unicité : un sourire, une expression, un éclat dans le regard. Parce qu’au fond, tout comme pour les insectes, la beauté est souvent dans les détails qu’on ne prend plus le temps de voir.


Alors oui, mon parcours avec les araignées et les bourdons m’a appris une chose essentielle : ce n’est pas ce qu’on regarde qui compte, c’est comment on le regarde. Et aujourd’hui, mon plus grand plaisir, c’est de montrer à mes clientes qu’elles sont bien plus belles et fortes qu’elles ne le pensent.


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