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Le 8 mars dernier, c’était la Journée internationale des droits de la femme.


Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'était pas la fête de la femme, ce n'était pas l'occasion de lui offrir des fleurs ou autres cadeaux. C'était une journée profondément symbolique, une journée pour revendiquer nos droits, pour réfléchir à l’évolution des choses, mais aussi pour attirer l'attention sur ce qu'il reste encore à accomplir.


J'ai eu l'honneur de lancer un projet photo qui portait bien au-delà de l’image, un projet de partage, de sororité et de prise de pouvoir sur soi. J'ai eu le privilège de rassembler 19 femmes aux profils et parcours différents, toutes prêtes à se dévoiler. Certaines étaient un peu hésitantes, d’autres plus confiantes, mais toutes étaient animées par la même envie de se faire entendre, de se réapproprier leur image et de s'affirmer, sans compromis. Pour certaines, c’était une première expérience devant l’objectif, avec un peu de trac, d’excitation et, au final, une immense fierté.


Ces portraits ne sont pas de simples photos. Ce sont des témoignages de courage, d’engagement et de petites victoires personnelles. À travers chaque image, il y a un message fort, celui de l'affirmation de soi, de l’acceptation de sa propre beauté et de l’importance de se tenir debout face aux défis de la vie. Ce projet est aussi une ode à la sororité, cette solidarité entre femmes qui, au-delà des différences, nous unit.


Mais ce projet n’aurait pas pu se réaliser sans l'aide de toutes celles qui ont contribué à sa réussite. Un immense merci à Fanette, qui nous a trouvé un lieu absolument parfait, à Vanessa, qui m'a accompagnée tout au long de la journée, et à Jenifer, qui a magnifiquement sublimé les participantes avec un maquillage naturel, leur permettant de se sentir encore plus belles et confiantes. C’est grâce à leur soutien, à leur générosité, que ce projet a pu voir le jour et je leur en suis très reconnaissante.


Aujourd’hui, à travers ces images, nous pensons aussi à celles qui n’ont pas pu se faire entendre, à celles qui, trop souvent, vivent dans le silence et la peur. Nous pensons à celles qui n’ont pas eu la chance de fuir, de dénoncer ou de se reconstruire. Ces femmes, qui survivent en secret, ont besoin de notre voix, de notre soutien. Nous devons continuer à briser le silence, à agir pour elles, à leur donner la place qu’elles méritent.





Aujourd'hui, nous célébrons les femmes, mais aussi le courage, la résistance et l’amour de soi. Car chaque femme a le droit de se sentir forte, belle, et libre d’être elle-même, sans peur et sans excuses. Merci à toutes celles qui ont osé se tenir devant l’objectif, et merci à vous qui me lisez.


Croyons en nous et avançons ensemble, pour faire de ce monde un endroit où chaque femme pourra vivre librement, sans crainte ni jugement.


Ensemble, nous sommes plus fortes !

 
 
 

Pour moi, la musique, c’est plus qu’un bruit de fond. C’est une bulle, une échappatoire, un moteur. Depuis toujours, elle m’accompagne dans les moments où j’ai besoin de me recentrer, de m’inspirer ou tout simplement d’être bien. Dans mon bain avec une playlist apaisante, en cuisinant avec un petit air entraînant, ou même en dansant l’aspirateur à la main, vous aussi ? La musique est toujours là.


Alors, forcément, quand je me suis lancée dans la photographie, c’était évident : elle allait me suivre aussi dans cet univers. Je ne peux pas imaginer une séance photo sans musique. C’est un peu comme un fil invisible qui relie tout : l’ambiance, les émotions, et surtout, les personnes que je photographie.


Chaque séance photo est différente. Parfois, c’est une séance intime, presque silencieuse, où on cherche à capturer une douceur, une vulnérabilité. Parfois, c’est tout l’inverse : une explosion d’énergie, des rires, des mouvements. Et à chaque fois, la musique est là pour poser le ton.


La musique, c’est universel. Ça détend, ça fait sourire, et ça aide à oublier l’objectif.


Ce que mes clientes ne savent peut-être pas, c’est que la musique m’aide, moi aussi, à me mettre dans ma bulle. Quand je photographie, je suis à 100 % dans l’instant, et la musique m’aide à me connecter encore plus profondément à ce que je fais. Elle me permet de me concentrer, de sentir les émotions, de chercher le bon moment, celui qui raconte une histoire. C’est un peu comme si chaque shooting devenait une chorégraphie invisible, où la musique guide les mouvements, les regards, les petits instants magiques.


Musique et photographie, ce sont deux manières de raconter une histoire, de transmettre une émotion. Une chanson peut vous ramener un souvenir, un moment, une sensation. Une photo peut faire exactement la même chose. Les deux se complètent parfaitement : la musique inspire, et la photo immortalise. Alors, si vous venez me voir pour une séance photo, attendez-vous à entendre un peu de tout. Peut-être une balade douce, peut-être un hit pop qui vous donnera envie de danser. Et si vous avez une chanson préférée, celle qui vous fait du bien ou qui vous représente, dites-le-moi ! Ce sera notre fil conducteur, notre petite touche personnelle pour rendre ce moment encore plus spécial.

 
 
 
Photo du rédacteur: So iPhotographySo iPhotography

Bonjour l'authenticité !




Salut ! Je suis certaine que tu t'es déjà retrouvée à scruter des photos de magazines ou à regarder un film en te disant : "Pourquoi est-ce que je ne ressemble pas à cette actrice ?". Allez, avoue-le, tu t’es déjà comparée à ces femmes parfaites (celles qui semblent sortir tout droit d’un magazine, sans une seule ride ou cheveux rebelles).



Et si je te disais qu’il est grand temps de t’affranchir de tout ça ?


Oui, c’est vrai, il est temps de dire adieu aux diktats de la beauté que l’on te sert à longueur de journée à la télé, dans les magazines ou sur Instagram.


Parce que, spoiler alert : la perfection n’existe pas. Et c’est une bonne nouvelle !


Un peu d'histoire...

Dans les années 20 et 30, les photographes d’Hollywood comme George Hurrell nous offraient des portraits de stars avec des visages aussi lisses que des marbres. La peau pâle, le maquillage impeccablement posé et, bien sûr, une taille de guêpe. C’était l’époque de la perfection figée. Tout devait être parfait : des jambes interminables, des sourires éclatants, et un regard qui disait "Je suis jolie, je le sais, et tu devrais en être convaincue aussi". Parce que, oui, la beauté à cette époque, c’était souvent une question de normes sociales et d’un idéal qui ne ressemblait en rien à la réalité de la plupart des femmes.


Tu te souviens des magazines de mode où les mannequins étaient toutes grandes, fines, et blonde platine ? Eh bien, cette image-là, a longtemps été considérée comme le modèle absolu de beauté.


Un peu trop lisse, non ? Mais ça, c’était avant.


Puis, les années 60 et 70 arrivent. Boum badaboum ! Le féminisme explose, et avec lui, une remise en question totale de cette vision caricaturale de la beauté. C’est là que des photographes comme Diane Arbus commencent à capturer des femmes avec des corps "non conformes", des visages sans retouches et des regards pleins d’histoire. Ces images brisent les codes et disent à tout le monde : "Eh, et si la vraie beauté, c’était celle qui est vraiment, sans filtre, sans artifice ?".

Alors, évidemment, la révolution de la beauté authentique commence à se dessiner. Mais l’histoire n’est pas finie… En fait, elle ne fait que commencer.


Dans les années 2000, avec l’essor des réseaux sociaux et des mouvements comme le "bodypositivity", une vraie révolution prend forme. Là, les mannequins ne sont plus toutes blondes et minces (enfin !). La diversité devient le maître-mot. Les marques commencent à montrer des femmes de toutes tailles, de toutes origines, de toutes morphologies, et c’est là que le vent du changement souffle sur la photographie. Les femmes ne sont plus juste un "stéréotype" à reproduire, elles sont des individus uniques, chacune avec ses propres particularités, ses propres histoires et sa propre beauté.


Aujourd’hui, je suis convaincue qu’il n’y a pas de "beauté idéale" et que tu n’as pas à ressembler à un modèle de magazine pour être sublime. La beauté, c’est avant tout être soi-même, dans toute sa diversité et sa richesse. C’est accepter ses petites imperfections (parce qu’au final, elles nous rendent humaines) et comprendre que ce qui fait briller une personne, ce n’est pas ses traits parfaits, mais plutôt son authenticité. Tu sais, ce sourire qui se forme quand tu es heureuse, ce regard malicieux quand tu es dans ton élément, ou encore cette petite ride qui prouve que tu as vécu des choses et que tu as souri en chemin. C’est ça la vraie beauté !


Quand je photographie une femme, ce n’est pas pour lui dire "regarde, tu dois ressembler à ça". Non, c’est pour capter l’instant où elle se sent elle-même, où son regard brille et où son sourire est sincère. C’est une rencontre, un moment où l’on dépasse la notion de "perfection" et où l’on met en lumière l’authenticité, l’énergie unique qui émane de chaque femme.


Donc, à toutes celles qui croient encore que la beauté doit passer par des standards imposés, je dis : oublie tout ça ! Les femmes que je photographie, c’est toi, c’est nous, avec nos petites imperfections qui font de nous des êtres uniques.


Et tu sais quoi ?


Ça, c’est la beauté qui fait du bien à l’âme. Parce que, spoiler encore : on n’a pas besoin de ressembler à une poupée pour être magnifiques !


En fait, l’idée, c’est qu’à chaque fois qu’on se met devant l’objectif, on devrait se rappeler : "C’est ma vérité qui est belle." La perfection n’est qu’un concept qui a pris un peu trop d’importance.


Oublie les diktats ! Toi, ta beauté, c’est toi, et c’est déjà plus que suffisant.

 
 
 
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