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  • Photo du rédacteur: So iPhotography
    So iPhotography
  • 19 nov.
  • 2 min de lecture

Il était une fois… la beauté.

Pas la beauté que l’on juge ou que l’on compare ou encore que l’on redoute. Non, la beauté comme une présence, une énergie et une façon d’exister.

Depuis l’aube de l’humanité, cette beauté n’a jamais cessé de voyager. Elle a traversé les continents, les royaumes, les religions, les modes et les révolutions. Elle s’est transformée, encore et encore, comme si chaque époque lui murmurait une nouvelle manière d’être femme.

Voici son histoire…


Les Egyptien la nommaient “La femme est souveraine.” Cléopâtre n’était pas un idéal esthétique, elle était un symbole politique. Le khôl, les huiles, l’or. Tout ça racontait un pouvoir, pas un standard.


En Afrique de l’Ouest, la beauté disait “Tu viens d’une lignée.” Les parures, les couleurs, les tresses, les scarifications signaient une identité, un clan et une histoire.


En Inde, elle murmurait “Honore ce corps comme un temple.” Le henné, les bijoux, les textiles n’étaient pas un décor, ils étaient des rituels, des prières et des protections.


Les sociétés étaient organisées autour du sacré, de la royauté et des lignées. La beauté servait à marquer une place, un rôle et une appartenance.


Puis la beauté est arrivée en Grèce. Ils ont voulu la comprendre, la mesurer et la rationaliser.

On entendait “Pour être belle, sois parfaite.” On calculait la symétrie, le profil, les proportions et on fabriquait l’idéal comme on construit un temple.


En Chine, c'est une histoire de logique “Pour être belle, sois petite.” Les pieds bandés brisent l’enfance et façonnent la femme dans une douleur silencieuse.


En Europe, à la Renaissance, la beauté s'arrondi “Pour être belle, montre que tu es riche.” Les corps opulents deviennent un signe social. On ne valorise plus la femme, on valorise ce qu’elle représente.


Ces sociétés étaient obsédées par l’ordre, le rang et la hiérarchie. La beauté devient une façon d’entrer dans la norme. Un outil de contrôle social.


Puis petit à petit le monde change. Les femmes votent, travaillent, sortent, dansent et se coupent les cheveux. Elles se libèrent de corsets et de tous ces codes imposés.


Les années 20 libèrent le mouvement. Les années 60 libèrent le corps. Les années 90 libèrent la mode de toute logique.


La beauté court dans tous les sens. Elle se cherche. Elle se déconstruit. Elle casse les murs qu’on lui avait construits pendant des siècles.


Les femmes revendiquent enfin une place qui ne dépend plus du regard des hommes ni des codes sociaux.


La beauté devient un espace de liberté.


Notre époque est la plus confuse, la plus exigeante, la plus paradoxale aussi.

Dans un monde obsédé par l’image, où tout se compare, tout se filtre, tout se retouche, on s’attendrait à ce que la beauté soit plus perdue que jamais.

Mais en réalité, elle revient à son origine : toi.

La beauté d'aujourd'hui nous murmure de revenir dans notre corps, de revenir à ce qu'on ressens et à notre propre histoire.


Après tant de siècles d’injonctions, les femmes aspirent à quelque chose de plus vrai, de plus profond, de plus humain, à une beauté intérieure qui se reflète vers l’extérieur.






 
 
 

Dernière mise à jour : 22 juin

Il y a des expériences qui bousculent.

Qui nourrissent.

Qui réveillent.


Ce workshop avec Jessica Amber, je l’attendais avec impatience… et il a été encore plus fort que prévu.


Choisir de me former, encore et encore, ce n’est pas une option. C’est un engagement. Envers moi, envers ma créativité et envers les femmes que j’accompagne en photo.

Je me forme au moins une fois par an.

Non pas pour accumuler des techniques, mais pour sortir de mes repères, changer mon regard et garder mon art vivant, vibrant et humain.


Ce workshop avec Jessica, c’était un bain d’inspiration ! Sa sensibilité, sa douceur, sa lumière si particulière… mais aussi le lieu, les rencontres, le lâcher-prise, la magie d’un groupe porté par la même passion.


J’ai encore les yeux et le cœur remplis. Et même si je n’ai pas encore terminé de traiter les photos, je sais déjà que c’est l’une de mes plus belles immersions créatives.


Je suis convaincue qu’en tant que photographe, je ne peux pas guider d’autres femmes vers leur lumière, si je n’ose pas, moi aussi, aller chercher la mienne.


Merci à toi, Jessica, pour cette énergie unique. Merci à chaque personne croisée pendant ce workshop.


Les images sont là !!!



Des gestes, des lumières, des sensations…



Organisation artistique & stylisme @jessicaamber_photography

Movement director @loicdubois_

Modèle @lillinne88

Content creator videos @cherish_andco

 
 
 

Dernière mise à jour : 22 juin




Le 8 mars dernier, c’était la Journée internationale des droits de la femme.


Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'était pas la fête de la femme, ce n'était pas l'occasion de lui offrir des fleurs ou autres cadeaux. C'était une journée profondément symbolique, une journée pour revendiquer nos droits, pour réfléchir à l’évolution des choses, mais aussi pour attirer l'attention sur ce qu'il reste encore à accomplir.



J'ai eu l'honneur de lancer un projet photo qui portait bien au-delà de l’image, un projet de partage, de sororité et de prise de pouvoir sur soi. J'ai eu le privilège de rassembler 19 femmes aux profils et parcours différents, toutes prêtes à se dévoiler. Certaines étaient un peu hésitantes, d’autres plus confiantes, mais toutes étaient animées par la même envie de se faire entendre, de se réapproprier leur image et de s'affirmer, sans compromis. Pour certaines, c’était une première expérience devant l’objectif, avec un peu de trac, d’excitation et, au final, une immense fierté.


Ces portraits ne sont pas de simples photos. Ce sont des témoignages de courage, d’engagement et de petites victoires personnelles. À travers chaque image, il y a un message fort, celui de l'affirmation de soi, de l’acceptation de sa propre beauté et de l’importance de se tenir debout face aux défis de la vie. Ce projet est aussi une ode à la sororité, cette solidarité entre femmes qui, au-delà des différences, nous unit.



Mais ce projet n’aurait pas pu se réaliser sans l'aide de toutes celles qui ont contribué à sa réussite. Un immense merci à Fanette, qui nous a trouvé un lieu absolument parfait, à Vanessa, qui m'a accompagnée tout au long de la journée, et à Jenifer, qui a magnifiquement sublimé les participantes avec un maquillage naturel, leur permettant de se sentir encore plus belles et confiantes. C’est grâce à leur soutien, à leur générosité, que ce projet a pu voir le jour et je leur en suis très reconnaissante.


Aujourd’hui, à travers ces images, nous pensons aussi à celles qui n’ont pas pu se faire entendre, à celles qui, trop souvent, vivent dans le silence et la peur. Nous pensons à celles qui n’ont pas eu la chance de fuir, de dénoncer ou de se reconstruire. Ces femmes, qui survivent en secret, ont besoin de notre voix, de notre soutien. Nous devons continuer à briser le silence, à agir pour elles, à leur donner la place qu’elles méritent.



Aujourd'hui, nous célébrons les femmes, mais aussi le courage, la résistance et l’amour de soi. Car chaque femme a le droit de se sentir forte, belle, et libre d’être elle-même, sans peur et sans excuses. Merci à toutes celles qui ont osé se tenir devant l’objectif, et merci à vous qui me lisez.


Croyons en nous et avançons ensemble, pour faire de ce monde un endroit où chaque femme pourra vivre librement, sans crainte ni jugement.


Ensemble, nous sommes plus fortes !

 
 
 
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