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La photographie : un chemin vers la guérison et la confiance en soi

Il faut savoir que, pendant longtemps, tout ce qui avait plus de deux pattes et bougeait d’un coup pouvait ruiner ma journée. Et là, je ne parle pas seulement des guêpes ou des abeilles qu’on évite par réflexe. Non, non, j’avais la totale : araignées, coccinelles, fourmis, mouches… même les papillons, pourtant censés être les stars poétiques de la nature, me mettaient mal à l’aise. Je vivais sur mes gardes, prête à bondir à la moindre antenne suspecte.


Et puis un jour, j’ai eu envie de comprendre cette peur. De l’affronter, doucement, mais sûrement. C’est là que l’idée un peu bizarre m’est venue : utiliser un appareil photo. Avec la macro-photographie, je pouvais observer ces créatures de près tout en gardant une distance respectable. Et croyez-le ou non, ça a marché.


Petit à petit, j’ai commencé à voir autre chose que ce qui me faisait peur. Les motifs délicats des ailes d’une libellule, la carapace brillante d’une coccinelle, ou même la manière un peu maladroite dont une abeille s’accroche à une fleur. Bon, je ne vais pas vous mentir : je ne suis pas devenue leur meilleure amie. Mais j’ai appris à les tolérer, à les voir autrement, et même à apprécier leur rôle dans l’écosystème. Je me suis surprise à sauver des abeilles et des bourdons coincés quelque part ou fatigués. Moi ! La grande phobique des petites bêtes.


Et c’est là que ça a fait tilt. Je me suis dit : "Si la photographie peut m’aider à changer ma perception de quelque chose qui me terrifie, peut-être qu’elle peut aussi aider à changer la perception que l’on a de soi-même." Parce que, soyons honnêtes, on est souvent nos pires juges. On évite de se regarder, on se focalise sur ce qu’on considère comme des défauts, et on finit par se cacher.


C’est comme ça que j’ai décidé de me spécialiser dans la photographie de femmes. Mon objectif, c’est d’offrir à chaque femme un espace où elle peut se redécouvrir. Où elle peut mettre de côté ses complexes et se dire, même juste pour un instant : "Tiens, je suis pas mal, en fait".


Je ne suis pas là pour effacer les "imperfections", mais pour capturer tout ce qui fait votre unicité : un sourire, une expression, un éclat dans le regard. Parce qu’au fond, tout comme pour les insectes, la beauté est souvent dans les détails qu’on ne prend plus le temps de voir.


Alors oui, mon parcours avec les araignées et les bourdons m’a appris une chose essentielle : ce n’est pas ce qu’on regarde qui compte, c’est comment on le regarde. Et aujourd’hui, mon plus grand plaisir, c’est de montrer à mes clientes qu’elles sont bien plus belles et fortes qu’elles ne le pensent.


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