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Bye bye les diktats

Bonjour l'authenticité !




Salut ! Je suis certaine que tu t'es déjà retrouvée à scruter des photos de magazines ou à regarder un film en te disant : "Pourquoi est-ce que je ne ressemble pas à cette actrice ?". Allez, avoue-le, tu t’es déjà comparée à ces femmes parfaites (celles qui semblent sortir tout droit d’un magazine, sans une seule ride ou cheveux rebelles).



Et si je te disais qu’il est grand temps de t’affranchir de tout ça ?


Oui, c’est vrai, il est temps de dire adieu aux diktats de la beauté que l’on te sert à longueur de journée à la télé, dans les magazines ou sur Instagram.


Parce que, spoiler alert : la perfection n’existe pas. Et c’est une bonne nouvelle !


Un peu d'histoire...

Dans les années 20 et 30, les photographes d’Hollywood comme George Hurrell nous offraient des portraits de stars avec des visages aussi lisses que des marbres. La peau pâle, le maquillage impeccablement posé et, bien sûr, une taille de guêpe. C’était l’époque de la perfection figée. Tout devait être parfait : des jambes interminables, des sourires éclatants, et un regard qui disait "Je suis jolie, je le sais, et tu devrais en être convaincue aussi". Parce que, oui, la beauté à cette époque, c’était souvent une question de normes sociales et d’un idéal qui ne ressemblait en rien à la réalité de la plupart des femmes.


Tu te souviens des magazines de mode où les mannequins étaient toutes grandes, fines, et blonde platine ? Eh bien, cette image-là, a longtemps été considérée comme le modèle absolu de beauté.


Un peu trop lisse, non ? Mais ça, c’était avant.


Puis, les années 60 et 70 arrivent. Boum badaboum ! Le féminisme explose, et avec lui, une remise en question totale de cette vision caricaturale de la beauté. C’est là que des photographes comme Diane Arbus commencent à capturer des femmes avec des corps "non conformes", des visages sans retouches et des regards pleins d’histoire. Ces images brisent les codes et disent à tout le monde : "Eh, et si la vraie beauté, c’était celle qui est vraiment, sans filtre, sans artifice ?".

Alors, évidemment, la révolution de la beauté authentique commence à se dessiner. Mais l’histoire n’est pas finie… En fait, elle ne fait que commencer.


Dans les années 2000, avec l’essor des réseaux sociaux et des mouvements comme le "bodypositivity", une vraie révolution prend forme. Là, les mannequins ne sont plus toutes blondes et minces (enfin !). La diversité devient le maître-mot. Les marques commencent à montrer des femmes de toutes tailles, de toutes origines, de toutes morphologies, et c’est là que le vent du changement souffle sur la photographie. Les femmes ne sont plus juste un "stéréotype" à reproduire, elles sont des individus uniques, chacune avec ses propres particularités, ses propres histoires et sa propre beauté.


Aujourd’hui, je suis convaincue qu’il n’y a pas de "beauté idéale" et que tu n’as pas à ressembler à un modèle de magazine pour être sublime. La beauté, c’est avant tout être soi-même, dans toute sa diversité et sa richesse. C’est accepter ses petites imperfections (parce qu’au final, elles nous rendent humaines) et comprendre que ce qui fait briller une personne, ce n’est pas ses traits parfaits, mais plutôt son authenticité. Tu sais, ce sourire qui se forme quand tu es heureuse, ce regard malicieux quand tu es dans ton élément, ou encore cette petite ride qui prouve que tu as vécu des choses et que tu as souri en chemin. C’est ça la vraie beauté !


Quand je photographie une femme, ce n’est pas pour lui dire "regarde, tu dois ressembler à ça". Non, c’est pour capter l’instant où elle se sent elle-même, où son regard brille et où son sourire est sincère. C’est une rencontre, un moment où l’on dépasse la notion de "perfection" et où l’on met en lumière l’authenticité, l’énergie unique qui émane de chaque femme.


Donc, à toutes celles qui croient encore que la beauté doit passer par des standards imposés, je dis : oublie tout ça ! Les femmes que je photographie, c’est toi, c’est nous, avec nos petites imperfections qui font de nous des êtres uniques.


Et tu sais quoi ?


Ça, c’est la beauté qui fait du bien à l’âme. Parce que, spoiler encore : on n’a pas besoin de ressembler à une poupée pour être magnifiques !


En fait, l’idée, c’est qu’à chaque fois qu’on se met devant l’objectif, on devrait se rappeler : "C’est ma vérité qui est belle." La perfection n’est qu’un concept qui a pris un peu trop d’importance.


Oublie les diktats ! Toi, ta beauté, c’est toi, et c’est déjà plus que suffisant.

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